Longtemps, nous avons cru que l’eau était un dû. Payante, certes, mais garantie. En quantité. En qualité. Ce confort appartient au passé. Le changement climatique, les prélèvements croissants sur la ressource, l’usure des infrastructures nous obligent à changer de regard. L’eau a un coût. Des travaux sont nécessaires. Des investissements urgents. Des emplois sont à créer.
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Les professionnels sont prêts. Les technologies existent. Mais sans la compréhension et l’adhésion du grand public, les transitions seront incomplètes. C’est pourquoi CYCL’EAU valorise également les outils de sensibilisation et de formation, qui font le lien entre expertise et pédagogie.
- La Rue Hors Sol, conçue par le Campus des Métiers d’Egletons, permet aux étudiants de s’immerger dans la complexité des réseaux enterrés. Un véritable simulateur urbain pour susciter des vocations dans les métiers du génie civil.
- Le triporteur des Ambassadeurs de l’Eau de Bordeaux Métropole, présent sur le salon, est un symbole fort de proximité. Il va à la rencontre des citoyens, distribue des kits hydroéco, informe, explique, questionne nos L’eau se gagne aussi par des gestes du quotidien.
Enfin, le tissu économique régional brille par sa richesse. L’initiative AFRICACOOP, portée à Bordeaux, révèle des synergies internationales et des projets solidaires.
Le salon révèle aussi la richesse et le dynamisme du tissu économique régional, composé de bureaux d’études ancrés localement, de start-up audacieuses, d’entreprises familiales innovantes et de PME en croissance, qui toutes contribuent à inventer les solutions d’aujourd’hui et de demain pour une gestion durable de l’eau. Et des pépites comme Geosat (Pessac), 600 collaborateurs et 36 M€ de chiffre d’affaires, montrent que les solutions de pointe en cartographie et détection de réseaux sont bien présentes ici, en Nouvelle-Aquitaine (démonstration sur le parvis d’un camion de relevés).
On ne peut finir cette introduction sans citer le pôle d’excellence scientifique autour de l’eau, portée par l’implication de nombreux instituts de recherche au sein du réseau R3 NAÏADES (Réseau Régional de Recherche sur l’Eau en Nouvelle-Aquitaine). Plus de 40 laboratoires ré- gionaux sont mobilisés dans cette dynamique, dont plusieurs unités bordelaises de référence : des experts en hydrologie, en écotoxicologie, en sciences sociales, en modélisation des bas- sins versants, ou encore en biodiversité aqua- tique. Ce foisonnement académique, structuré, interdisciplinaire et connecté aux enjeux opéra- tionnels, fait de Bordeaux une capitale régionale de la recherche sur l’eau, au service de l’innova- tion, de la gestion durable des ressources et de l’appui aux politiques publiques.
CYCL’EAU 2025 n’est pas qu’un salon. C’est un espace où se construit la culture commune de l’eau.